Voila un petit texte que j'ai retrouvé sur le forum de ma prmière guilde.
Lentement les premiers rayons du jour commençaient à éclairer la demeure des Dreamkatcher, famille secondaire de la région des hauts plateaux.
La famille Dreamkatcher ne s'était jamais faite remarquée si ce n'est par ses loyaux services envers son suzerain.
Cependant cela avait considérablement changé avec la nouvelle génération...
Laïla, l'ainée des quatres filles de la famille avait été la première à montrer des dons hors norme.
Bien que le jour venait juste de se lever elle était déja en train de faire ses éxercices matinaux. Au premier abord elle avait l'air d'une jeune fille commune si ce n'est sa grande beauté et son charisme palpable.
Cependant, quiconque s'approchait un peu trop près d'elle aurait pu sentir une gène et même une sorte d'agression.
En effet, la jeune fille manie avec une facilité étonnante les techniques de confusion et de domination de l'esprit.
A sa naissance rien ne laissait présager de tels dons.
Laïla n'était qu'une fille blonde destinée normalement aux travaux qu'effectuaient les femmes de sa famille depuis des générations.
Au fil du temps elle devint de plus en plus belle et prit la mauvaise habitude de se vétir très légèrement pour être plus à l'aise dans ses déplacements.
Ceci cumulé à l'attirance physique qu'elle éxercait sur les garçons l'amena vers une situation inévitable.
Par une belle après midi d'été, alors qu'elle venait d'avoir quinze ans, la jeune femme (car son corps n'était alors plus celui d'une jeune fille) alla batifoler dans les prés avec une de ses amies. Survinrent quatre garçons d'age mur et réputés dans le village pour ne pas faire preuve de finesse.
Alors qu'ils ordonnaient à l'autre fille de partir ils encerclèrent Laïla et commencèrent à se rapprocher de plus en plus.
Ils se jetèrent sur elle tandis que celui qui semblait être leur chef commençait à déboutonner son pantalon.
Bizarrement la jeune femme ne se débatit pas.
Elle jeta juste une mise en garde à l'encontre des garçons.
Elle semblait ne plus être elle même autant par son attitude que par sa voix.
Ignorant la menace en riant le chef se mit à essayer de la deshabiller.
Soudain une tension écrasante se fit sentir et les jeunes hommes furent pris de spasmes.
Ils s'écroulèrent un par un sur le sol en se tenant la tête et en poussant des râles, en proie à des visions d'horreur.
La jeune fille était dans un tel état de fureur qu'elle ne sut pas s'arreter et tua d'un coup les quatres violeurs.
Sur leurs figures pouvait se lire une expression de douleur extrème bien qu'il put apparaitre un léger sentiment de soulagement de pouvoir enfin être délivrés de cette emprise même si cela signifiait leur mort.
La jeune femme avait été prise sous la protection de Lyssa, déesse des illusions et des envouteurs.
Cette dernière qui observait Laïla depuis quelques temps avait décidé de la doter de ses pouvoirs pour lui permettre de se défendre.
La nouvelle des conditions de la mort des jeunes hommes fit rapidement le tour du village et même de la région si bien que le seigneur de la région en fut informé et décida de donner à la famille de Laïla une promotion sociale et une nouvelle demeure.
En effet les nouvelles d'ascalon étaient mauvaises et il devrait bientôt envoyer ses meilleurs éléments au front.
Les héros ou personnages dotés de pouvoirs étaient rares et leurs exploits ne manqueraient pas de produire des retombées bénéfiques pour leur contrée d'origine.
Le seigneur avait donc tout intéret à prendre soin de Laïla.
Il lui fournit donc comme instructeur la seule personne encore présente dans son royaume et connaissant les arcanes des arts d'envouteurs. Nul doute que cette instructrice (car il s'agissait de la vieille Farah, la gérante de la dernière maison close en activité) lui fournit tout ce qu'elle savait et certains de ses stratagèmes de domination de l'esprit.
L'élève dépassa rapidement le maître et continua de s'habiller très légèrement bien que cela fasse désormais partie de ses techniques de combat.
Laïla est cependant en proie à une soif de connaissance sur son art d'envouteuse et n'eut donc pour seule solution de partir au front si elle voulait pouvoir continuer à développer ses talents.
Après des adieux déchirants à sa famille nottament ses soeurs qu'elle aimait plus que tout elle partit donc en direction du royaume d'Ascalon en vue de tester ses capacités et d'en apprendre d'autres.
Les derniers mots de sa soeur Karyn résonnèrent longtemps dans sa tête: "Je t'interdit de mourir tant que je ne t'ai pas rejoint, et une fois qu'on sera réunies, je veillerai à ce que rien ne puisse t'arriver".
Sa jeune soeur commençait en effet à montrer des predispositions évidentes pour l'utilisation des magies de soin et de protection et nul doute qu'elle serait envoyée elle aussi au front une fois son aprentissage terminé.
Alors que Laïla arrivait en vue des tours en ruine de la cité son regard fut attiré par deux personnages pris à parti par un groupe de Charrs.
Bien qu'ils semblaient maitriser correctement les arcanes de la magie des éléments, (particulièrement celle du feu) ils allaient bientôt crouler sous le nombre.
Elle décida d'aller leur préter main forte.
Tandis qu'elle perturbait les esprits des créatures et les rendait innéficaces, les deux élémentalistes n'eurent aucun mal à les achever par quelques jets de feu bien placés.
Ils la remercièrent de cette aide providencielle et ce n'est qu'à ce moment qu'elle remarqua qu'ils portaient tous les deux la même cape frappée d'un griffon argenté sur fond bleu.
Elle ne sut pas pourquoi mais cette armoirie lui parut réconfortante.
Alors que les deux élémentalistes se présentaient comme étant de jeunes seigneurs de contrées voisines elle presagea qu'elle allait faire un bout de chemin avec eux et eu bien raison car elle fut officiellement acceptée dans la guilde des chevaliers du phoenix peu de temps après.